CISO Assistant, c’est quoi ?
CISO Assistant est une plateforme GRC open source qui centralise la gouvernance, la gestion des risques cybersécurité et la conformité : référentiels (ISO 27001, NIS2, RGPD, ANSSI…), auto-mapping entre cadres, registre des risques, preuves de conformité, plans d’actions et tableaux de bord exécutifs. L’objectif : une source unique de vérité, exploitable par la direction comme par l’IT. La solution est éditée par Intuitem, avec une version communautaire et une offre SaaS/Pro. Pour les équipes techniques, le code source et la feuille de route sont accessibles sur github ; une console d’administration simplifie l’utilisation quotidienne et la gestion des rôles. Côté contenu, modèles de politique et guides d’analyse des risques accélèrent la mise en œuvre des services de sécurité.
Axe 1 — Structurer et simplifier la gouvernance cybersécurité avec une vision consolidée
Le cœur du problème n’est pas la technique, c’est la dispersion : politiques en PDF, listes d’actions en Excel, preuves dans des dossiers partagés, audits ponctuels… Résultat : personne n’a la vue d’ensemble ni la capacité de prioriser par la valeur métier.
Avec CISO Assistant, vous modélisez votre SMSI (ISMS) une fois : politiques, risques, contrôles, propriétaires, preuves, jalons. Les mappings projettent automatiquement votre avancement d’un cadre à l’autre (ex. ANSSI → ISO 27001 → NIS2), ce qui réduit les doublons et facilite le reporting à la direction générale. Pour un COMEX, cela se traduit en trois questions simples : où sommes-nous, que reste-t-il, quel ROI ?
Axe 2 — Adopter une posture proactive et collaborative via la gestion des risques
La bascule « réactif → proactif » s’opère quand le registre des risques devient vivant : alimenté par le SOC/EDR, les scans, les incidents et les retours métiers. Chaque risque est lié à des contrôles et à des preuves ; quand une preuve expire, le risque remonte et réordonne le plan d’actions.
Cas d’école (observations ANSSI/ENISA) : les ransomwares restent une menace de premier plan, notamment pour les PME/ETI ; les facteurs aggravants sont connus : MFA absent, patchs en retard, sauvegardes non testées, droits excessifs. Une gouvernance par le risque, outillée, casse ce cycle : on teste (restauration, PRA), on segmente, on mesure le résiduel, on partage la décision. Les indicateurs issus de l’analyse continue guident les priorités et cadrent l’utilisation de vos services SOC.
Axe 3 — Répondre efficacement aux enjeux de conformité (ISO, NIS2, RGPD, ANSSI)
- ISO 27001:2022 : l’annexe A passe à 93 contrôles regroupés en 4 thèmes (Organisationnel, Humain, Physique, Technologique). L’actualisation est l’occasion de rationaliser vos contrôles et d’aligner votre SoA avec la réalité opérationnelle.
- NIS2 : renforce la gestion des risques, les mesures organisationnelles/techniques et le reporting d’incident auprès de l’ANSSI. CISO Assistant aide à cartographier les obligations et à tracer les preuves liées. (Sans détailler ici les sanctions.)
- RGPD : reliez sécurités techniques et registre des traitements (DPIA, minimisation, journalisation, gestion des accès, confidentialité).
- ANSSI – 42 mesures d’hygiène : le socle à déployer d’abord (segmentation, mises à jour, sauvegardes, gestion des comptes, supervision).